Un exosquelette en test à l’ADIMC de la Sarthe !
L’ADIMC de la Sarthe teste actuellement, au sein de la Maison d’Accueil Spécialisée (MAS) « Les Mélisses », un exosquelette pour les professionnels d’accompagnement.
Une solution pour éviter les troubles musculo-squelettiques
L’ADIMC de la Sarthe accueille des personnes paralysées cérébrales qui requièrent – selon leur handicap – un accompagnement plus ou moins important de la part des professionnels. Bien que disposant de l’équipement nécessaire au transfert des personnes (ex : lève personne), l’association souhaite proposer des solutions pour permettre aux professionnels une réduction de la fatigue musculaire.
L’exosquelette dit passif (c’est-à-dire que contrairement aux solutions d’« humain augmenté » il n’est pas motorisé), fonctionne avec un système de compensations mécaniques. Capable de reproduire les mouvements dynamiques, l’exosquelette accompagne le professionnel dans ses mouvements et diminue le poids ressenti au niveau du dos et des épaules de 30%. Protégeant ainsi le buste de son utilisateur, il permet au professionnel de moins solliciter ses muscles et articulations lors de l’exécution de ses missions quotidiennes, réduisant ainsi la fatigue à l’issue de sa journée de travail.
Trois semaines pour évaluer la solution
L’exosquelette est testé depuis trois semaines au sein des unités de la MAS « Les Mélisses » par différents professionnels. Ils peuvent ainsi expérimenter la solution sur plusieurs journées et prendre en compte l’impact de l’exosquelette sur les tâches qu’ils accomplissent et la plus-value que celui-ci peut leur apporter dans leur quotidien. Bien que n’étant plus amenés à porter de lourdes charges, les professionnels sont régulièrement confrontés à l’exécution de tâches répétitives (notamment lors des transferts ou les mobilisations des résidents) et pour lesquelles l’exosquelette peut s’avérer bénéfique.
L’ADIMC de la Sarthe : la recherche constante de solutions novatrices
La philosophie de l’association est de proposer des solutions innovantes pour offrir aux professionnels des conditions de travail facilitantes, mais également pour apporter aux résidents une réponse à leur besoin d’autonomie.
Ainsi par exemple, ces derniers ont pu tester – en juin 2020 – le robot d’aide au repas OBI. Il s’agit d’un bras robotisé qui se substitue au bras humain et qui permet à son utilisateur de manger en autonomie en sélectionnant la nourriture qu’il souhaite parmi les 4 compartiments de l’assiette intégrée au robot. Cette solution a séduit de nombreux résidents mais l’association reste en recherche de partenaires financiers pour pouvoir déployer le robot OBI au sein de ses structures.
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