La paralysie cérébrale, qu’est-ce que c’est ?
La paralysie cérébrale est la déficience motrice la plus courante chez l’enfant ; celle-ci touche 125 000 personnes en France, 17 millions à travers le monde. 1 naissance sur 550.
Ce handicap résulte de lésions irréversibles survenues sur le cerveau du fœtus ou du nourrisson, dues à la destruction de certaines cellules du cerveau en développement.
Ces lésions provoquent un ensemble de troubles du mouvement ou de la posture, souvent accompagnés de difficultés cognitives ou sensorielles, qui durent toute la vie.
Les causes sont principalement dues à des cas d’infection ou de maladie pendant la grossesse, de grande prématurité ou d’accouchement difficile ou encore des incidents (interventions ou maladies) pendant les premiers mois de la vie de l’enfant (et ce jusqu’à l’âge de 2 ans).
Pour chaque personne touchée, la nature et l’importance des troubles dépend des zones du cerveau affectées, de l’étendue des lésions et du moment de survenue de ces lésions.
« Paralysie cérébrale » – ou « Cerebral palsy » en anglais – est le terme utilisé internationalement pour désigner cet ensemble de troubles. Il regroupe l’infirmité motrice cérébrale (ou IMC), terme très répandu en France, et le polyhandicap :
l’infirmité motrice cérébrale a été décrite dans les années 1960 par le Professeur Guy TARDIEU ; celle-ci désigne des troubles moteurs prédominants, parfois accompagnés de troubles sensoriels, mais sans déficience intellectuelle ;
le polyhandicap désigne les formes les plus sévères d’atteintes motrices et sensorielles, généralement associées à des déficiences intellectuelles.
La paralysie cérébrale peut être à l’origine de handicaps très variables. Certains enfants ne présenteront qu’un handicap moteur isolé, sans aucun trouble cognitif. D’autres associeront un ou plusieurs troubles cognitifs à leur handicap moteur. Certains vont marcher, avec une «simple» boiterie, tandis que d’autres, quadriplégiques, seront totalement dépendants pour tous les actes de la vie quotidienne.